mardi 19 mars 2024
Bilan et prolongements
Bilan Après le moment fort que fut la rencontre avec les résistants, la confrontation des interviews a permis de mettre en évidence des similitudes entre les différents parcours mais aussi quelques points de divergence. Ainsi, les élèves ont été capables de brosser le portrait type de ces résistants : un jeune homme d’environ 18 ans, cultivateur ou ouvrier agricole, marqué par l’expérience des Chantiers de jeunesse, qui s’est engagé dans un maquis pour fuir le STO. C’est l’opportunité (rencontre, proximité, connaissance) et non un choix politique qui a initié, le plus souvent, son engagement. Après la guerre, ses actions sont restées dans l’ombre pendant longtemps. C’était son devoir. Après la Libération, les 2/3 des personnes interrogées ont choisi de s’engager dans l’armée ; une personne en a fait sa profession. Le retour à la vie « civile » s’est effectué sans réelle rupture : la vie a repris son cours là où on l’avait laissée. Pourtant, le moment de l’engagement et sa raison ne sont pas les mêmes pour tous : quelques témoignages relatent un engagement plus précoce, dès 1943 et avant la mise en place du STO. Pour conclure, l’intérêt de ce projet a résidé dans le fait que, pour la première fois à notre connaissance, nous avons pu réunir en un même lieu des résistants des différents maquis du Lochois. Chacun étant mis en contact avec un petit groupe d’élèves. Ce dispositif a sûrement contribué à mettre les élèves en situation de responsabilité, de par leur tâche, face à ces personnalités respectables. Prolongements Un déplacement en bus sur les lieux des Maquis est en projet courant mai, avec l’animateur patrimoine de la ville de Loches. Certains élèves se sont engagés à se rendre chez les personnes interviewées pour leur remettre l’interview et l’article de la Nouvelle République Publié le jeudi 30 mars 2006
par webmaster
Publié le jeudi 30 mars 2006
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Publié le jeudi 30 mars 2006
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